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Les résultats des 1.836 prises de sang réalisées en janvier auprès de citoyens de Chièvres, dans le Hainaut, sont communiqués lundi par l'Institut scientifique de Service public (ISSeP), dont les équipes travaillent à l'interprétation des résultats et la rédaction de recommandations sanitaires. Les analyses ont été faites, sur base volontaire de la part des citoyens, à la suite de la pollution aux PFAS dans l'eau de distribution. Pour connaître les résultats globaux, il faudra attendre une communication officielle mardi matin.
Les citoyens concernés sont les habitants de villages des entités de Chièvres, Ath, Leuze et Beloeil, ainsi que de la région de Ronquières, vivant dans des zones où des dépassements de la future norme européen de 100 ng/litre dans l'eau de distribution ont été constatés.
"Les citoyens de Chièvres reçoivent un sms avec un code et un lien par email qui pointe vers une plateforme où ils doivent introduire leur code, ce qui permet d'obtenir un nouveau code pour avoir accès à ses résultats", a expliqué Geoffrey Pessemier, porte-parole de l'ASBL "SOS Notre Santé". Il souligne une certaine complexité du processus. "Les citoyens reçoivent une valeur à comparer avec un code couleur. Il faut savoir que certains messages envoyés arrivent dans les 'indésirables'. Par ailleurs, les citoyens ont, à leur engagement dans le processus de test, signé une convention selon laquelle ils ne peuvent pas communiquer leurs résultats jusqu'à la conférence de presse officielle. Nous attendons donc mardi (11h) avec impatience et la communication de l'interprétation globale des résultats du biomonitoring par l'ISSeP."
Selon RTL, la commune de Chièvres, par la voix de son bourgmestre Olivier Hartiel, est prête à porter plainte contre X dans le cadre de ce dossier de pollution.
