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Le gouvernement réuni en cabinet restreint s'est accordé vendredi sur la trajectoire budgétaire des années qui viennent. L'objectif fixé est de revenir à un déficit de 2,9% du PIB de toutes les entités, ce qui ramènerait la Belgique dans les clous européens, a-t-on appris au cabinet du Premier ministre Alexander De Croo.
La Belgique doit communiquer au plus tard le 30 avril à la Commission européenne son "programme de stabilité", la trajectoire de redressement de ses finances publiques d'ici 2026. Pour satisfaire aux règles budgétaires européennes qui devraient être réactivées l'an prochain, le déficit devra être réduit à 3% du PIB.
Lors du récent contrôle budgétaire, le gouvernement fédéral a décidé d'un effort supplémentaire de 0,3% du PIB -soit 1,8 milliard d'euros pour 2023 et 2024. Selon les prévisions, le déficit budgétaire devrait se réduire à 4,3% à la fin 2024.
L'équipe Vivaldi a convenu vendredi d'un effort complémentaire de 0,2% pour l'an prochain, ce qui mènerait à un effort global de 0,8%. Pour 2025 et 2026, c'est-à-dire durant la prochaine législature, des efforts de 0,8% chaque année sont prévus.
