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Le conseil des ministres a approuvé vendredi le contrat de gestion conclu avec le contrôleur aérien Skeyes pour la période 2024-2029, a annoncé le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet. Il y voit "des balises claires pour un contrôleur aérien plus vert et plus moderne".
"Jamais un tel contrat n'aura été aussi complet et ambitieux. Pour la première fois, il intègre, au-delà de la sécurité aérienne, les dimensions de bonne gouvernance et d'information, à la fois vers les citoyens, l'administration et les autres parties prenantes de Skeyes", affirme le vice-Premier ministre Ecolo, dans un communiqué.
Le dernier contrat de gestion datait de 2014. Le nouveau "reflète notre ambition de relever les défis environnementaux, avec une attention particulière aux enjeux de diminution de l'impact en matière climatique et de nuisances sonores, de l'aviation", selon le ministre. Le document généralise par exemple les approches "en planeur", pour réduire les nuisances environnementales et sonores, précisait Georges Gilkinet jeudi dans La Libre. L'achat de nouveaux radars doit en outre permettre de dégager des terrains pour le développement de parcs éoliens à proximité des aéroports.
Le ministre se réjouit aussi de l'instauration d'un nouveau dialogue de performance, pour améliorer la qualité des services offerts. Si les performances financières et environnementales de Skeyes sont bonnes, un bonus financier allant jusqu'à 1,8 million d'euros par an pourrait être dégagé pour le contrôleur aérien, selon La Libre. Le quotidien rappelait aussi que Skeyes se préparait à un grand tournant technologique: dès 2026, un seul bâtiment, à Namur, abritera les futurs tours numériques des aéroports de Liège et Charleroi, en remplacement des anciennes tours sur chaque aéroport.