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Plusieurs dizaines de militants se sont rassemblés lundi à l'appel de la FGTB Liège-Huy-Waremme sur la place Saint-Paul à Liège. Ils ont dénoncé les nouvelles règles budgétaires votées par le Parlement européen, et ce "malgré l'opposition des partis progressistes belges".
Plusieurs dizaines de manifestants étaient donc rassemblés au centre-ville de Liège, ce qui a notamment eu des répercussions sur le réseau du Tec Liège-Verviers. Celui-ci a indiqué sur son site internet qu'une quinzaine de lignes ont été supprimées.
Plus tôt dans la matinée, la FGTB Liège-Huy-Waremme a interpellé la population en distribuant des tracts à trois endroits fréquentés de Liège, à savoir la gare de Liège-Guillemins, au CHR de la Citadelle et au centre commercial Médiacité.
Le secrétaire général de la FGTB wallonne, Jean-François Tamellini, a débuté son discours en soulignant que le syndicat, à l'issue des élections sociales, a renforcé sa première position avec plus de 50% des votes dans le secteur marchand à Liège-Huy-Waremme et en Wallonie.
"Notre message aux partis politiques est clair, que ce soit au niveau wallon, au niveau fédéral et au niveau européen: nous ne voulons pas de votre austérité et nous n'allons pas nous laisser faire", a-t-il lancé, ajoutant que l'enjeu des élections du 9 juin prochain est crucial.
"Si la droite est renforcée, la course insensée vers le gouffre va s'accélérer: le gouffre environnemental avec une accélération du réchauffement climatique, le gouffre social avec de nouveaux creusements des inégalités. Pendant que nos salaires sont bloqués, les dividendes des actionnaires continuent à augmenter. Et c'est ce gouffre social qui fait monter la colère de la population, une colère favorisée par la droite, qui se transforme ensuite en un vote pour l'extrême droite", a-t-il estimé.
