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La Belgique s'est dite "très préoccupée", vendredi, par la nouvelle recrudescence de violence au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC) "qui s'ajoute à une situation déjà très difficile pour les populations civiles dans l'est du pays, en raison des exactions des nombreux groupes armés". "Il faut que cette violence cesse", a déclaré la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib.
L'est de la RDC compte plus de 5,5 millions de personnes déplacées dont 2,5 millions pour le seul Nord-Kivu. De nombreuses violations des droits humains y sont commises.
"La solution à tout conflit, quel qu'il soit, n'est jamais militaire", a rappelé la ministre. Selon cette dernière, il faut que les efforts diplomatiques, dans le cadre des processus régionaux, soient relancés, et que les acteurs s'inscrivent d'une façon constructive dans les efforts des États-Unis. "Il faut enfin s'attaquer aux causes profondes du conflit. C'est comme ça que la population pourra s'épanouir et prospérer", a ajouté Hadja Lahbib.
"On est convaincu qu'il faut continuer à essayer de trouver des solutions, mettre des gens autour de la table pour sortir de cette logique de conflit, rendre la paix aux populations locales qui n'ont que trop souffert toutes ces années et surtout respecter l'intégrité territoriale du pays", a de son côté insisté Roxane de Bilderling, l'ambassadrice de Belgique en RDC, citée par l'agence de presse congolaise ACP.
"La Belgique continuera à œuvrer en ce sens, pendant sa Présidence européenne et après, pour que les populations de l'est de la RDC et de la Région des Grands Lacs, puissent vivre en paix et en sécurité", ont conclu les Affaires étrangères.