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David Clarinval, négociateur pour la formation du gouvernement fédéral, était l'invite de Martin Buxant ce matin à 7h50 sur bel RTL. Le libéral est notamment revenu sur les coulisses de la formation de ce nouveau gouvernement. Le MR peut accepter l'introduction d'une taxation sur les plus-values réalisées en bourse, mais pas sur celles réalisées lors de la revente de PME, a-t-il indiqué.
Ce matin, David Clarinval a expliqué quels étaient les points de blocage à la formation du gouvernement fédéral. Il a notamment été question des taxes.
"Nous avons un problème avec la quantité de taxes sur la table", a expliqué le formateur du gouvernement pour le MR. Mais il se dit serein.
"La volonté partagée des cinq partis est vraiment de diminuer l'impôt sur le travail. Donc ça, je crois que tout le monde partage ça. Mais c'est la manière dont on y arrive. Et nous, on dit qu'on doit avoir un équilibre entre les différentes augmentations d'impôts et les diminutions. Et donc, on en est là, mais je suis sûr qu'on va pouvoir aboutir dans les jours qui viennent", a-t-il précisé.
David Clarinval a dit que son parti pouvait accepter une taxation sur les plus-values boursières, mais pas sur les plus-values réalisées lors de la revente par un entrepreneur de l'entreprise qu'il a créée. Pour le MR, taxer les PME reste un "gros problème", a-t-il commenté.
David Clarinval s'est ensuite montré très optimiste quant à l'aboutissement des négociations et quant au rôle de Bart De Wever.
"Je pense que Bart De Wever fait son travail de manière tout à fait remarquable. Mais ce n'est pas toujours évident de mettre autour de la table cinq partis... Vous savez, les socialistes flamands et les libéraux wallons n'ont pas nécessairement le même point de vue. Donc, c'est normal, il faut que tout le monde puisse se rapprocher. Mais moi, je salue le travail de Bart De Wever et je suis persuadé qu'on aura une Arizona avec Bart De Wever comme Premier ministre", a-t-ajouté.