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"Je ne suis pas extrême": la première échevine Vlaams Belang de Belgique se dit heureuse de la rupture du cordon sanitaire

Nous vous l'annoncions cet après-midi, le cordon sanitaire a été rompu à Ranst, dans la province d'Anvers. Les listes locales PIT et Vrij Ranst ont trouvé un accord avec le Vlaams Belang. Dès lors, Christel Engelen devient la première échevine du parti d'extrême droite. Elle s'exprime à notre micro.

"Ce qui est très important, c'est que le cordon sanitaire soit enfin brisé. Le fait que je sois échevine n'est pas le plus important", avance Christel Engelen. Après l'accord de majorité trouvé à Ranst, cette membre du Vlaams Belang deviendra échevine.

C'est une première dans le pays. Cette décision est historique puisqu'elle brise le cordon sanitaire, en place depuis les années 1990. Cette spécificité belge visant à exclure les partis d'extrême droite de toute majorité.

Le futur bourgmestre de Ranst, Bart Goris a justifié son choix en expliquant que s'il n'était pas d'accord avec toutes les positions du Vlaams Belang, mais qu'ils "pouvaient travailler ensemble au niveau local".

Quant au programme envisagé, Christel Engelen dit qu'elle veut que Ranst "reste une commune rurale". Et pour les francophones? On le sait, le parti nationaliste flamand prône l'indépendance du nord du pays. "Tout le monde est le bienvenu, vous voyez bien que je ne suis pas extrême", assure notre interlocutrice.

 On apprend aussi ce samedi que le groupe local du Vlaams Belang dont il est question va changer de nom. Dans quelques mois, il s'appellera "Ons Ranst", soit "Notre Ranst". Ce n'est pas par honte, précise l'élue: "Si je change de nom, c'est à la demande des autres partis, pour moi ce n'est pas important. Les gens savent qui je suis, ça fait 18 ans que je suis au Vlaams Belang." 

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