Partager:
Les négociations gouvernementales entre les principaux partis flamands et francophones piétinent, ralenties par des fuites répétées dans la presse et un manque d'avancées concrètes.
Le président du parti formateur et de la N-VA, Bart De Wever, a convoqué ce jeudi les présidents du MR, des Engagés, du Vooruit et du CD&V pour la deuxième fois depuis les élections communales. Avant ce vote, les négociateurs avaient presque tous demandé d'accélérer les discussions avec le gouvernement fédéral. Cependant, depuis, il semble que peu de progrès aient été réalisés. De plus, des notes de travail ont été divulguées dans la presse presque quotidiennement ces derniers jours.
La technique de Bart De Wever
Pourtant, Bart De Wever saurait qui sont les responsables de ces fuites. Selon notre journaliste sur place, Mathieu Col, le président de la N-VA fournirait des informations différentes à ses collaborateurs, permettant ainsi d’identifier chaque version divulguée. Ces fuites, combinées aux réunions hebdomadaires, ralentissent le processus de négociation.
Le président du CD&V, Sammy Mahdi, seul à s'exprimer avant le début de la réunion, a déclaré que ces indiscrétions compliquent la situation. "C'est frustrant et je ferai passer ce message. Cela n'étonnera personne. J'espère juste que nous pourrons avancer le plus vite possible", a-t-il affirmé.
Il faut augmenter le tempo
M. Mahdi a également insisté sur l'importance d'accélérer le rythme de travail. Selon lui, un nouveau gouvernement devrait être formé d'ici la fin de l'année, mais cela nécessite d'intensifier les efforts. "Dans le groupe de travail central (qui réunit les négociateurs principaux de chaque parti, ndlr), le travail n'a pas encore vraiment commencé", a-t-il ajouté, avant de conclure : "Il faut augmenter le tempo."
Le membre du CD&V a évité de critiquer directement la méthode de travail de Bart De Wever, mais a exprimé l'espoir qu'ils s'accorderont sur une méthode efficace et rapide.
