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Les négociations se poursuivent en vue de former un nouveau gouvernement fédéral, mais les différents partis envisagés pour former la coalition Arizona ne parviennent pas à s'entendre autour d'un projet commun.
Aucune réunion n'était encore programmée jeudi entre les cinq partis de l'Arizona, Le formateur Bart De Wever, qui est attendu chez le Roi en fin de journée (vers 20h selon le Palais royal), s'en tient actuellement à des entretiens téléphoniques, indiquait-on jeudi dans la matinée.
Les négociateurs des cinq partis pressentis pour composer la future coalition fédérale (N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit et CD&V) se sont quittés dans la nuit de mercredi à jeudi vers 1h30 sans accord. Cette brève réunion plénière était la première depuis l'échec des discussions dimanche soir. Depuis lors, la formation patine. Les potentiels partenaires se divisent sur un projet de réforme fiscale. La question de la taxation des plus-values notamment fait débat, entre un MR qui ne veut pas en entendre parler et Vooruit pour qui c'est un élément essentiel.
Que se passera-t-il s'il n'y a pas d'accord ?
Sans accord en poche jeudi, Bart De Wever risque de se rendre au Palais les mains vides. "Le Roi a une certaine latitude", nous répond le politologue Pascal Delwit. "Il peut éventuellement prolonger la mission de Bart De Wever. C'est sans doute peu vraisemblable", ajoute-t-il.
Le Roi pourrait plutôt "temporiser un peu", continue le politologue : "Par exemple, il peut nommer un nouvel informateur. En général, dans cette hypothèse-là, c'est le parti et la personne qui crée le problème qui reçoit la charge de le solutionner".
"On sera, peut-être, dans un temps de temporisation et/ou dans un temps où une nouvelle personne sera en charge d'examiner quel partenaire pourrait être d'accord pour une coalition et sur quelle base", conclut Pascal Delwit.
