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Le président de la N-VA, Bart De Wever, a pris la parole devant les militants, ce dimanche soir.
"Mes amis, nous avons gagné ces élections!", a lancé Bart De Wever pour débuter son discours au QG électoral de la N-VA.
Pourtant, "les sondages étaient mauvais, les commentaires dans la presse étaient dévastateurs, notre avis de décès était écrit".
La N-VA reste le "parti populaire qui mène", en Flandre, s'est-il réjoui.
Selon des résultats partiels sur base de près de 85% des bureaux de vote flamands, la N-VA maintient son score de 2019 avec 24,76% des voix pour le Parlement flamand, devant le VB à 22,47%.
"La Flandre a plus que jamais choisi l'autonomie", a-t-il poursuivi. "Les Flamands ont choisi le sauvetage de leur prospérité, une politique qui récompense ceux qui travaillent, épargnent et entreprennent".
"Avec ces choix dont il faudra tenir compte, la Flandre tourne la page de la politique Vivaldi".
Bart De Wever a ensuite répondu à notre journaliste sur place : "C'est inattendu parce que dans les sondages, on était à 20 % et même moins que ça. Et tous les journalistes faisaient des analyses de la perte de la N-VA, de même de la chute de la NV-A et de la fin du président de la N-VA". Comment l'expliquer ? "On a mené une campagne où on a focalisé sur la prospérité de la Flandre et aussi de la Wallonie pour une Wallonie prospère. Et je pense que les gens ont vraiment apprécié ce message. Ils ont bien compris que l'enjeu est très grand et qu'il faut des gens responsables qui peuvent prendre leurs responsabilités, qui peuvent assumer un rôle.
En ce qui concerne le Vlaams Belang, "j'ai félicité les autres lors des élections. J'ai déjà envoyé un message à Van Grieken pour le féliciter avec son score. Demain, je vais prendre mon rôle comme informateur flamand. Je vais inviter tout le monde comme il faut dans une démocratie pour voir quelles seront les possibilités", nous répond-il.
Bart De Wever se réjouit aussi déjà des résultats du côté francophone : "Ça a l'air d'un grand changement et je m'en réjouis. La gauche a perdu en Wallonie, C'est inattendu, je dois avouer. Mais je veux attendre jusqu'au bout à tous les résultats pour voir à la Chambre, combien de sièges à chaque groupe et voir quelles sont les additions qu'on peut faire, quelles sont les possibilités.
Lorsque notre journaliste lui demande s'il se voit bientôt Premier ministre, il lui répond : "Oui, c'est possible", avant de mettre fin à l'entretien.