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Frédéric Daerden était l’invité de Bel RTL matin. Au micro de Martin Buxant, le ministre du Budget et de la Fonction publique en Fédération Wallonie-Bruxelles et tête de liste PS à Liège a évoqué les mesures phares du PS pour les prochaines élections européennes, fédérales et communautaires, à la veille du 1er mai.
Nous sommes les 30 avril. La veille du 1er mai. La fête des travailleurs célébrée par tous les partis de la gauche à la droite, qui en profitent pour rappeler leur catalogue de mesures et priorités. Et le parti socialiste n’est pas en reste, pointe Martin Buxant qui énumère ce que demande le PS : l’augmentation des bas et moyens salaires, l’augmentation du salaire minimum, une norme de croissance de 3 % dans les soins de santé, l’extension de l’interdiction de supplément d’honoraires, la réduction du temps de travail, … "Ce n’est pas un peu se moquer des gens de demander autant ?", interroge Martin Buxant. "Non, ce n’est pas du tout se moquer des gens", répond Frédéric Daerden, "ce sont des combats importants".
Toutes ces mesures vont coûter des milliards?
Cela va coûter de l’argent. C’est pourquoi il faut qu’il y ait du financement en lien avec cela, et c’est notamment la taxe sur les patrimoines les plus élevés. C’est un élément qui peut alimenter le budget global.
Est-ce que cela va suffire à payer tout ce que vous demandez?
Cela peut suffire, cela peut être progressif aussi et je serai tenté de dire que valoriser les travailleurs, les bas et les moyens revenus, est un élément fondamental. Notre objectif est d’augmenter le salaire de 300 euros. Ce sont des éléments raisonnables qui rentrent vraiment dans la philosophie de ceux qui veulent favoriser les travailleurs.
Est-ce qu’il y aura d’autres impôts sur les gens qui travaillent, la classe moyenne?
« Il y a une logique de réforme fiscale que l’on souhaitait qui n’a pas pu être possible durant cette législature à cause du MR. Nous avons voulu une réforme fiscale, nous voulons une réforme fiscale avec une taxation peut-être plus élevée notamment des revenus les plus importants, mais aussi des autres types de revenus et donc de globalisation des revenus ».
Globaliser les revenus, qu’est-ce que cela veut dire?
Il y a plusieurs types de revenus, les revenus du travail, le revenu sur le capital. Ce qu’on veut, c’est une globalisation, c’est qu’on ne soit pas plus avantagé, si on a des revenus sur le capital : des intérêts, des dividendes.