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Plusieurs jeunes ont tiré avec un fusil à air comprimé sur, au moins, un bus De Lijn à Anvers mardi soir, d'après la police. Selon le syndicat socialiste BTB-ABVV, ce n'est pas un cas isolé. Il réclame mercredi une concertation d'urgence.
"Nous craignons une escalade de la violence après hier soir", explique-t-il. "On a tiré à la carabine sur deux bus. Dans l'un d'entre eux, il y avait le chauffeur et des passagers. Demain/jeudi le bus en question, le 36, ne circulera pas."
Le syndicat a adressé une demande de concertation à la direction de De Polder, un sous-traitant de De Lijn. "Mais nous demandons aussi aux représentants de la ville d'Anvers et de De Lijn d'être présents. Il en va de la sécurité de nos chauffeurs."
Une firme privée est actuellement chargée de la sécurité dans la zone de Linkeroever, où ont eu lieu les incidents, "mais ces personnes ne pas là en dehors des heures de bureau, et c'est à ce moment-là que se produisent les incidents", précise le syndicat socialiste.
Mardi soir, la police a fouillé le bâtiment vide duquel les auteurs ont tiré mais n'a trouvé personne.
