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L'opposition avait fermement réclamé la publication de cet "accord secret", après une phrase lancée par Georges-Louis Bouchez.
La controverse autour de la taxe sur les plus-values a animé jeudi les échanges à la Chambre. Interrogé sur le sujet, le Premier ministre, Bart De Wever, a répété qu'il n'y avait pas d'accord secret conclu au sein de la nouvelle majorité que ce soit sur ce sujet ou un autre. Mais l'intervention du président du MR, Georges-Louis Bouchez, dans le débat n'a pas calmé la polémique.
Dans un entretien accordé dans la presse ce week-end, le président libéral laissé entendre qu'il existait un document issu des négociations en vue de former le gouvernement qui permettrait de conclure dans son sens à propos de la taxe sur les plus-values, à savoir qu'elle ne serait pas due pour les personnes qui revendraient, par exemple, leurs actions après 10 ans. Une précision qui ne figure pas dans l'accord de gouvernement.
"Il n'y a pas d'accord secret sur la taxe sur les plus-values ou d'autres sujets", a assuré le Premier ministre interrogé par Pierre-Yves Dermagne (PS), Vincent Van Quickenborne (Open Vld) et Lode Vereeck (VB). "Il est évident que de nombreuses notes ont été échangées durant les négociations mais ce qui compte, c'est le texte de l'accord".
Si l'accord de gouvernement "Arizona" se distingue par sa précision, comparé à celui de la majorité précédente, toutes les modalités des mesures ne sont pas encore réglées. Les précisions viendront dans les projets de loi et ceux-ci seront soumis au parlement dans les mois à venir, a expliqué M. De Wever.
L'opposition a répété son accusation d'un "accord secret" et réclamé une nouvelle fois sa production. Mis en cause personnellement, M. Bouchez à tenu à répondre. "Pensez-vous que je suis assez bête pour expliquer dans le journal que j'ai un accord secret? (...) Mais il est vrai que, dans le cadre cet accord de gouvernement, il y a des documents de travail qui permettent de donner une interprétation", a-t-il affirmé dans une ambiance survoltée.