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150 groupes de jeunesse francophones recherchent encore un site de camp pour l'été

Quelque 150 groupes de mouvements de jeunesse francophones cherchent encore un site de camp pour cet été, a-t-on appris samedi en marge d'une visite de la ministre wallonne de la Jeunesse Valérie Glatigny (MR) dans une unité scout à Herstal. 5.000 à 6.000 enfants sont concernés.

La ministre a rendu visite à l'ASBL "Le Chalet" à Milmort, qui abrite une unité de scouts. L'endroit fait actuellement l'objet de rénovations dans le cadre d'un appel à projets de la Fédération Wallonie-Bruxelles à hauteur d'1,5 million d'euros pour mettre en conformité les infrastructures susceptibles d'accueillir des mouvements de jeunesse.

Le Chalet a bénéficié dans ce cadre d'un montant de 20.000 euros pour rénover les sanitaires et mettre la cuisine aux normes. "Ce coup de pouce nous a permis de faire les modifications nécessaires pour pouvoir mettre les lieux à disposition d'autres unités, alors que l'on ne trouve plus d'endroits de camps en suffisance", a commenté Yves Willems, chef d'unité.

En effet, la réforme des rythmes scolaires, qui a raccourci la durée des vacances d'été, met une certaine pression sur les lieux de camps en juillet. "A l'échelle des cinq mouvements de jeunesse francophones, il y a encore 150 groupes qui recherchent des sites, ce qui représente 5.000 à 6.000 enfants", a pointé Gilles Beckers, porte-parole de la fédération des scouts.

La ministre libérale n'a pas manqué de rappeler l'existence de la plateforme "Atout Camps" qui aide au référencement de sites d'accueil pour l'été.

Un précédent appel à projets avait permis de financer 56 projets de rénovation dans ce cadre, pour un total de 2,5 millions d'euros.

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