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Elisabeth de Belgique et Leonor d'Espagne sont deux princesses héritières qui ont pleinement embrassé leur destin de future reine. Elles sont les cheffes de file de la nouvelle génération. Aux Pays-Bas, en Suède, en Norvège,… l’avenir des monarchies s’annonce résolument féminin.
Au Caire, en Egypte, toute la presse belge avait fait le déplacement pour le premier voyage officiel de la princesse Elisabeth. "La princesse Elisabeth en Egypte a montré une assurance assez étonnante pour un jeune fille de son âge, estime Sophie Lagesse, spécialiste des monarchies pour le Soir Mag. Elle était en place, elle savait comment se placer devant les caméras, donc on voit qu’elle avait préparé en amont et qu’elle paraissait presque plus à l’aise que sa maman". "Mathilde, qui était un peu la maîtresse de stage, était plus stressée que la stagiaire Elisabeth puisque c'est un moment important pour Mathilde en tant que mère", renchérit Wim Dehandschutter, expert royauté pour DPG Média.
La princesse héritière a aussi marqué les esprits lorsqu'elle a donné sa première vraie interview et répondu à des dizaines de journalistes. "Elle regarde son interlocuteur dans les yeux, et elle a un contact très facile", souligne Emmanuelle Jowa, spécialiste des monarchies pour Paris Match. "A ce moment-là, très stressant, elle est déjà très professionnelle", considère Wim Dehandschutter.
Elisabeth de Belgique est loin d’être la seule héritière à prendre de plus en plus de place. C’est toute une génération de futures reines qui monte en puissance en Europe. Léonor d’Espagne, Ingrid Alexandra de Norvège, Estelle de Suède, ou encore Amalia des Pays-Bas.
Aux portes de 2024 ces jeunes femmes ont une pression énorme sur les épaules. Encore plus attendues aux tournants que leurs pères ou grand-pères.
"Avant, les choses étaient acquises : on s'asseyait sur le trône, on régnait et puis c'est tout, rappelle Thomas Debergeyck, journaliste RTLINFO. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout la même chose". "Je ne dirais pas que les monarchies sont sur la sellette, mais tout de même, on ne sait pas combien de temps ça va encore durer", estime Emmanuelle Jowa. "Ces jeunes filles vont devoir tout prouver : justifier qu'elles sont là pour les bonnes raisons et pas seulement parce qu'elles sont nées", explique Thomas De Bergeyck.
Ces futures reines peuvent compter sur un parcours universitaire très poussé. Et c’est sur les réseaux sociaux qu’elles se soutiennent mutuellement. "Elles ont créé un groupe Whatsapp entre princesses héritières", révèle Wim Dehandschutter.
Dans cette élite de futurs régnants, Elisabeth se démarque déjà. Perfectionniste et forte d’un parcours jusque-là sans faute. "Logiquement, le roi devrait commencer à lui confier des missions", estime Christophe Giltay, grand reporter RTLINFO.