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Un employé d'une maison de repos condamné pour l'agression sexuelle d'une jobiste mineure

Un employé d'une maison de repos de Leeuw-Saint-Pierre a été condamné jeudi, par le tribunal correctionnel de Bruxelles, à 30 mois de prison dont la moitié avec sursis pour l'agression sexuelle d'une étudiante jobiste mineure. L'individu s'est défendu de toute intention sexuelle, mais le tribunal n'a pas cru à ses arguments.

La victime, une jeune fille de 17 ans, travaillait comme étudiante depuis un certain temps dans la maison de repos, sans avoir jamais connu de problème. Elle avait toutefois été appariée avec D.V. (60), un employé régulier, en août 2022.

Ce dernier avait eu un comportement déplacé envers elle lorsqu'il l'avait soudainement saisie pour la faire monter sur un lavabo. Il s'était ensuite appuyé contre elle, mais elle avait fini par réussir à s'échapper.

Plus tard, le sexagénaire est revenu à la charge en ouvrant brusquement la blouse de travail de la jeune fille. Par la suite, il a fait mine de lui faire un massage et l'avait attrapée par les seins.

Selon l'avocat de la victime, au moins trois autres employées se sont plaintes du comportement de D.V.

Devant le tribunal, le prévenu s'est défendu de toute intention sexuelle. "Mon client est impuissant depuis des années et n'éprouve aucun sentiment de désir. Il ne peut donc y avoir d'intention sexuelle dans son esprit. Il aime simplement câliner et bavarder, mais sans arrière-pensée", a argumenté son avocat.

Une version pas convaincante pour le tribunal, qui a condamné le prévenu à 30 mois de prison dont la moitié avec sursis.

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