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L'aventurier belge Louis-Philippe Loncke parti fin juillet pour une double traversée à pied et sans assistance du désert de Simpson, en Australie, est contraint d'abandonner, car sa charrette est trop lourde pour les dunes particulièrement pentues, a indiqué son père vendredi à l'agence Belga.
Le Belge, coutumier des expéditions extrêmes, souffre en outre d'une entorse à la cheville et d'une inflammation du genou. "Il lui reste plus ou moins 8 ou 9 jours de vivres, et sans problème ''autre'' il pourra rentrer seul dans la civilisation. Dans le cas contraire, il faudra l'extraire de ce milieu hostile par hélicoptère mais pour l'instant ce n'est pas nécessaire", a ajouté son père.
L'ingénieur et consultant en RGPD et protection des données, désigné Aventurier européen de l'année en 2016, a déjà à son actif 19 expéditions extrêmes, dont 14 premières mondiales. Parmi elles, sept ont eu lieu en Australie, dont deux déjà dans le désert de Simpson.
Cette fois, il devait effectuer le trek le plus long qu'il n'ait jamais tenté. Le périple de Louis-Philippe Loncke devait durer environ 60 jours, au départ de la ferme Old Andado, près d'Alice Springs, dans ce qui est le désert le plus aride d'Australie, inhabité et grand comme six fois la Belgique. Il devait y parcourir une distance d'un peu plus de 1.000 km, avec un dénivelé positif de 11.000 mètres et négatif de 10.600 mètres.
En autonomie complète, le Mouscronnois, âgé de 47 ans, devait faire face aux dangers potentiels que sont la chaleur (en moyenne 30°C avec des pics jusqu'à 45°C en journée, tandis que les nuits peuvent, elles, descendre jusqu'à -2°C), les animaux sauvages (dromadaires, dingos (chien-loup) et serpents, dont le plus venimeux au monde, le Taïpan du désert), la solitude ou encore une casse de charrette.