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Le tribunal correctionnel de Verviers a condamné, vendredi, un trentenaire qui séjournait dans un centre pour réfugiés à Jalhay (province de Liège) pour des coups et blessures volontaires portés à son épouse. Le ministère public avait qualifié les faits de menaces par geste et de tentative de meurtre sur la mère de leurs quatre enfants.
Les faits qui lui étaient reprochés avaient été commis en novembre. Le 28 du mois, une première dispute avait éclaté au sein du couple, et l'homme, né en 1986, se serait muni d'un couteau, avec lequel il aurait menacé sa femme. Des faits contestés par le prévenu mais corroborés par la déclaration de deux enfants du couple. Le lendemain, le prévenu aurait tenté d'étrangler son épouse. "Madame explique qu'il l'a poussée sur le lit à plat ventre, qu'il lui a mis une main sur la bouche et qu'avec l'autre main, il l'a étranglée. Madame indique qu'il lui a dit qu'elle allait rejoindre sa mère décédée et qu'il a dit aux enfants qu'il était temps de dire au revoir à leur maman", détaillait la procureure du Roi.
La nièce de la victime indiquait avoir reçu les confidences de sa tante disant que son mari avait tenté de l'étrangler.
Le ministère public réclamait une peine de trois ans de prison sans toutefois s'opposer à un sursis partiel. De son côté, la défense estimait que la tentative de meurtre ne pouvait pas être établie sans une volonté de tuer. Une ligne de défense suivie par le tribunal qui a requalifié les faits en coups et blessures volontaires. Il écope de 14 mois de prison avec sursis probatoire pour le surplus de la détention probatoire et d'une amende de 800 euros.