Accueil Actu Belgique Faits divers

Peine de probation requise dans le dossier d'un enfant secoué

Le parquet général a requis mardi devant la cour d'appel de Liège une peine de probation autonome contre une baby-sitter âgée de 25 ans suspectée d'avoir secoué un bébé et d'avoir entrainé son décès. Un enchainement de faits aurait causé le décès de l'enfant, alors que la baby-sitter sollicite son acquittement.

Les faits s'étaient déroulés le 8 décembre 2017 alors que les parents d'une petite fille âgée de 16 mois avaient confié sa garde à une jeune baby-sitter inexpérimentée. L'enfant avait trouvé la mort à l'issue de cette nuit de garde. Les premiers examens médicaux avaient révélé que l'enfant avait été secoué. Mais un médecin légiste avait ensuite précisé que les causes exactes du décès étaient difficiles à déterminer et peut-être pas liées immédiatement au syndrome du bébé secoué.

L'enfant avait été confié malade à la baby-sitter par ses parents. Il s'était réveillé durant la nuit et avait fait une crise. Il aurait été violemment secoué ou aurait fait une chute qui avait entraîné un état d'inconscience. La baby-sitter affirmait avoir secoué l'enfant uniquement pour le faire réagir. Elle contestait avoir donné des coups.

Le parquet général pointe un enchainement de fautes commises par la prévenue et des faits de coups et blessures volontaires, qui ont conduit à la mort de l'enfant. Mais en raison de l'ancienneté de faits, l'avocat général requiert une peine de probation autonome contre la prévenue.

La défense, Me Gorlé, a contesté les faits de coups et blessures et a sollicité l'acquittement de la prévenue.

L'arrêt sera prononcé le 25 juin.

À lire aussi

Sélectionné pour vous