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Six hommes et six femmes ont été tirés au sort, jeudi aux assises du Hainaut, pour juger dès lundi prochain Medhi Lammah, accusé du meurtre de Shany Boesmans, commis le 9 juillet 2021 à Mons. Le port d'une arme, un couteau de cuisine, est aussi retenu contre l'accusé.
Le 9 juillet 2021, peu avant 03h00, une bagarre a éclaté entre les deux hommes dans un appartement situé rue de la Trouille, dans le centre de Mons.
Shany Boesmans (29 ans) a pris la fuite dans la rue, poursuivi par Medhi Lammah. Une nouvelle bagarre a éclaté sur la rue de la Trouille.
La victime a été retrouvée inconsciente dans la rue et blessée à la tête. Des traces de coups de couteau ont également été relevées par les urgentistes.
Grièvement blessé, Shany Boesmans a succombé à ses blessures le lendemain, alors que son agresseur s'était déjà rendu à la police. Medhi Lammah avait déjà été inculpé d'une tentative de meurtre, requalifiée en meurtre quelques jours plus tard par la chambre du conseil.
Originaire de Quaregnon, Medhi Lammah n'a aucun antécédent judiciaire.
Shany Boesmans, originaire d'Enghien, était un champion de course à pied, il avait remporté plusieurs épreuves organisées dans la région.
Le procès, prévu pour une semaine, est présidé par Adrien Van der Linden d'Hoogvoorst, conseiller à la cour d'appel du Hainaut.
David Dufrasnes, du parquet général, représente le ministère public.
L'accusé est défendu par Me Jean-Philippe Mayence et Me Elena D'Agristina, avocats au barreau de Charleroi.
Du côté des parties civiles, Me Dimitri de Beco et Me Marie Bassine, du barreau de Bruxelles, représenteront les grands-parents et le frère de la victime. Me Audrey Jankielewicz, du barreau de Lille, représentera la tante de la victime.
Le procès est prévu pour une semaine.