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Les plaidoiries dans le procès en appel intenté par l'ancien président américain Donald Trump pour dessaisir la procureure Fani Willis dans l'État de Géorgie, débuteront le 4 octobre prochain. Il semble donc peu probable que le procès de l'ex-président et de ses 14 coprévenus pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020, pour lequel Fani Willis instruit l'affaire, ait lieu avant l'élection présidentielle du 5 novembre prochain.
Mi-mars, un juge a considéré qu'il n'existait pas suffisamment de preuves d'un "conflit d'intérêts" lié à la relation intime de la procureure Fani Willis avec un enquêteur (Nathan Wade) qu'elle a engagé dans cette affaire. Le juge avait toutefois conclu à "une apparence de comportement inconvenant" et dénoncé un "énorme manque de jugement" de la part de la procureure. Il avait dès lors exigé qu'elle se retire du dossier, avec l'ensemble de son équipe, ou que cet enquêteur s'en retire. C'est finalement ce dernier qui avait démissionné quelques heures plus tard.
Le procès en Géorgie est l'une des trois procédures pénales (avec le procès fédéral à Washington et celui en Floride) contre l'ancien président qui n'ont pas encore commencé. Aucune date n'a encore été fixée.
La semaine dernière, Donald Trump est devenu le premier ex-président américain à être condamné au pénal. Un jury new-yorkais l'a reconnu coupable des 34 chefs d'accusation pour lesquels il était jugé. Il connaîtra sa peine le 11 juillet.