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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse, Begoña Gómez, pour trafic d'influence et corruption.
"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.
Un tribunal espagnol a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête préliminaire visant Mme Gomez pour "trafic d'influence" et "corruption", après une plainte déposée par un collectif anti-corruption considéré comme proche de l'extrême-droite.
Cette enquête, "à l'encontre de Begoña Gómez" pour des faits "présumés de trafic d'influence et de corruption", a été ouverte le 16 avril après une plainte de l'association "Manos limpias" (Mains propres), a indiqué le tribunal supérieur de justice de Madrid dans un court communiqué.
Elle est placée sous le sceau du "secret de l'instruction", a-t-il ajouté.
Selon le média en ligne El Confidencial, qui a révélé l'information, cette enquête préliminaire porte sur les liens de Begoña Gómez avec des entreprises privées ayant reçu des aides publiques durant la crise du Covid-19 ou signé des contrats avec l'État, alors que son mari était à la tête du gouvernement.