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Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a solennellement réaffirmé mardi "l'indépendance" de ses services, face aux accusations d'"instrumentalisation" de la justice par l'administration démocrate sortante de Joe Biden.
Lors de son débat mardi face à la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris, son adversaire républicain, l'ex-président Donald Trump, a une fois encore imputé les procédures pénales à son encontre à une "instrumentalisation du ministère de la Justice" à des fins électorales.
M. Garland, dans un discours prononcé au ministère devant les agents de ses services, a au contraire réitéré leur "engagement inébranlable aux principes d'équité et d'impartialité".
"Nous protégerons farouchement ce ministère de toute ingérence politique dans nos enquêtes pénales", a-t-il assuré.
"Nous ne permettrons pas que ce ministère soit utilisé comme une arme politique", a-t-il ajouté.
"Nous ne permettrons pas que ce pays devienne un pays où le maintien de l'ordre est considéré comme un appendice de la politique", a insisté le ministre.
Il a déploré une "intensification des attaques contre les employés du ministère de la Justice" depuis son entrée en fonctions en janvier 2021.
"Ces attaques prennent la forme de théories du complot, de dangereuses falsifications et de tentatives d'intimider des fonctionnaires de carrière en les désignant à la vindicte populaire de manière répétée, ainsi que de menaces de violence réelle", a énuméré Merrick Garland.