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La requête de remise en liberté de Vincent Franck, un Amaytois accusé du meurtre d'un camionneur allemand, a été rejetée mercredi par la chambre des mises en accusation de Liège. La demande, introduite au premier jour du procès de l'homme de 57 ans devant la cour d'assises de Liège, a été déboutée en raison d'un important risque de fuite, de récidive et de collusion.
Vincent Franck est accusé du meurtre de Bogos Babahan, un chauffeur routier allemand âgé de 60 ans. Les faits se sont déroulés le 23 octobre 2019 vers 09h15 sur le parking de l'autoroute E42 à Couthuin (Héron). Bogos Babahan avait été percuté et écrasé par la camionnette conduite par l'accusé.
Le procès de Vincent Franck a débuté lundi devant la cour d'assises de Liège. Durant l'enquête, l'accusé avait bénéficié d'une remise en liberté. Mais, avant son procès, le parquet avait fait exécuter la prise de corps et il comparaissait détenu depuis le début des audiences. Ses avocats avaient déposé une requête de remise en liberté, qui a donc été examinée mercredi matin par la chambre des mises en accusation de Liège.
Cette dernière a rejeté sa demande, pointant un grand risque de fuite, de récidive et de collusion dans le chef de l'accusé. La chambre des mises en accusation justifie aussi sa décision par le fait que Vincent Franck encourt une peine extrêmement importante. L'homme restera donc détenu jusqu'à la fin du procès.