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Parmi les personnes parties combattre au sein de groupes terroristes en Syrie et revenues en Belgique, deux sur trois sont actuellement en liberté, relate Het Laatste Nieuws vendredi, selon des chiffres du ministre de la Justice Paul Van Tigchelt (Open VLD) à la suite d'une question de la députée Barbara Pas (Vlaams Belang).
Trente-trois des 103 "revenants" de Syrie sont aujourd'hui en prison, tandis que 11 autres sont assignés à résidence sous surveillance électronique renforcée. "La peine d'emprisonnement standard était de cinq ans", a déclaré M. Van Tigchelt. La plupart ont donc déjà purgé leur peine.
L'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) souligne que ceux libérés ne sont pas simplement remis en liberté: "Pendant et après leur séjour en prison, [ces personnes] sont étroitement surveillées, les figures les plus extrémistes étant même prioritaires pour les services de sécurité".
Le nouveau code pénal approuvé jeudi par le Parlement porte de cinq à dix ans les peines maximales pour la participation à un groupe terroriste.