Partager:
Fouad à 27 ans et étudie la médecine à Kiev. Il nous raconte la nuit qu'il vient de passer dans la peur et l'angoisse. "Il y avait des bombardements partout à Kiev, décrit-il. Moi, je vis au cinquième étage, là je ne vois rien, mais on entend les échos des missiles, des bombardements".
Avec trois amis, Fouad a décidé de fuir la capitale. "On va partir dans une heure, estime-t-il. On va vers la Pologne".
Notre reporter Chantal Monet a tenté de le recontacter plus tard dans la matinée: "Impossible, a répondu Fouad. Une attaque aérienne est en cours".
> Les dernières actualités de la guerre en Ukraine
Patrice, lui, est à Nikolaev, dans le sud près de la Crimée. Originaire de Courcelles, ce Belge était parti au mois de décembre rejoindre la femme qu'il devait épouser. Il est bloqué chez lui. "Je vois du trafic sur la grand route, donc je suppose que la vie est normale, considère-t-il. Il est recommandé de ne pas sortir, donc je suis l'avis des Affaires étrangères", explique Patrice qui précise que s'il n'est pas parti, c'est par manque d'argent. "Je n'avais pas les rentrées nécessaires pour me payer un billet d'avion", regrette-t-il.
Patrice s'est signalé lors de son entrée en Ukraine auprès de l'ambassade de Belgique. Depuis, il n'a pas de nouvelles. "Par téléphone, rien, affirme-t-il. Contrairement à l'ambassade de France qui contacte chaque jour ses ressortissants". Ce belge dit garder son calme et attendre des jours meilleurs.