À l'annonce des peines des 51 accusés du procès des viols de Mazan, certaines réactions ont été très virulentes. Certains estiment que la durée des peines de prison est trop courte.
Les 51 accusés au procès des viols de Mazan iront-ils tous en prison, comme l'a réclamé l'accusation ? Les juges suivront-ils au contraire les avocats de la défense, qui ont plaidé des dizaines d'acquittements ? A 09h30, la cour criminelle de Vaucluse va entamer la lecture d'un verdict très attendu.
Les avocats de cinq accusés au procès des viols de Mazan ont mis en garde la cour criminelle de Vaucluse contre le risque "d'erreur judiciaire", l'appelant vendredi à ne pas suivre les réquisitions "déconnectées" du parquet, pour qui "tous sont coupables".
Le procès des viols de Mazan, qui a débuté en septembre dernier, entre dans une étape cruciale avec le réquisitoire du ministère public. Ce procès a révélé l’horreur subie par Gisèle Pelicot, une femme droguée et violée à son insu pendant une décennie par plusieurs hommes. Retour sur cette affaire marquante.
Environ 250 personnes, selon les chiffres de la police bruxelloise, se sont rassemblées samedi midi dans la capitale en soutien à la Française Gisèle Pelicot, victime de viols par des inconnus recrutés sur internet par son mari pendant près de dix ans. La manifestation se voulait également une marque de soutien à la fille de Mme Pelicot, Caroline Darian, et plus largement à "toutes les victimes de viol, d'inceste et de violences sexuelles".