Le président américain Donald Trump a appelé à une riposte massive si tous les otages retenus par le Hamas à Gaza ne sont pas libérés avant samedi midi. Il menace également de suspendre les aides à l'Égypte et à la Jordanie si ces pays refusent d’accueillir des Palestiniens.
La Défense civile de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient abattu trois civils dimanche, l'armée disant avoir tiré des "coups de semonce" sur des Palestiniens qui s'étaient approchés de ses troupes dans le territoire. Les faits se sont produits dans la ville de Gaza (nord) dans le contexte d'un fragile cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en vigueur depuis le 19 janvier.
Quelque 300 personnes ont défilé dimanche après-midi dans les rues de Bruxelles en soutien au peuple palestinien. Selon les manifestants, le cessez-le-feu actuel dans la bande de Gaza n'offre que peu d'espoir aux Palestiniens, toujours confrontés à l'occupation israélienne.
Pour la première fois depuis l'accord de cessez-le-feu, l'état de santé des otages inquiète. C'est le cas des trois israéliens relâchés ce samedi. Les autorités évoquent même pour l'un d'entre eux un état de détresse nutritionnelle. Cette situation a eu pour effet, sans remettre en question l'accord, de raviver les tensions entre Israël et le Hamas.
Les Services pénitentiaires israéliens ont confirmé samedi avoir libéré 183 Palestiniens, partis vers Jérusalem-Est, la Cisjordanie occupée et Gaza lors du cinquième échange de prisonniers dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.
Le groupe rebelle M23, qui a récemment capturé la vile de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé lundi qu'il observerait un cessez-le-feu à partir de mardi.
Ils avaient été séparés pendant un an. Mahmoud Al-Attout, un Palestinien du Nord de Gaza, a retrouvé son frère jumeau, Ibrahim, qui avait été déplacé dans le sud ce lundi.
La trêve à Gaza a permis la libération de trois jeunes femmes enlevées par le Hamas le 7 octobre 2023. Mais la remise de "souvenirs" de leur captivité a suscité l’indignation et relancé le débat sur les méthodes psychologiques du groupe armé.