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"Ce n'était pas évident, a confié Yvan Mayeur, l'ancien bourgmestre de Bruxelles, sur l'antenne de Bel RTL. Il fallait négocier. Il fallait d'abord en avoir la volonté. Elle était double: il y avait évidemment la dimension émotionnelle, sportive, l'anniversaire des 50 ans de la première victoire d'Eddy Merckx au Tour de France qui est le plus grand champion cycliste belge de tous les temps. Et puis, il y avait une volonté de placer Bruxelles sur la carte du monde de manière extrêmement positive, avec un événement mobilisateur et qui draine beaucoup de monde à Bruxelles."
"À part Eddy Merckx, on n'avait pas beaucoup d'atouts, notamment du point de vue vélo, ajoute Yvan Mayeur. Notre ville doit élargir son offre cycliste, et pas seulement pour des raisons de mobilité liées à des activités professionnelles, mais aussi pour des raisons ludiques, sportives."
L'ex-mayeur explique qu'il a fallu beaucoup de réunions pour convaincre le Tour de France de passer par notre capitale. "Il fallait aussi convaincre que le vélo pouvait être popularisé à Bruxelles du point de vue sportif. On a imaginé, comme il y a les 20km de Bruxelles en course à pied, une course de vélo amateur, le Brussels Tour. Le tracé de la course de dimanche est exactement le même."