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"J'espère pouvoir revenir une fois encore" à Wimbledon, a déclaré dimanche Roger Federer, qui n'a plus joué en compétition depuis son élimination l'an dernier en quarts de finale du Grand Chelem londonien en raison de son genou blessé.
"Wimbledon me manque. Je savais en quittant le court l'an dernier que l'année qui venait serait dure", a ajouté le Suisse de 40 ans, vainqueur à huit reprises du Majeur sur gazon et venu spécialement à l'occasion d'une cérémonie pour le 100e anniversaire du Centre Court.
"Je ne pensais pas que ça prendrait autant de temps pour revenir sur le circuit. Le genou n'a pas été tendre avec moi", a-t-il ajouté.
Le champion aux vingt titres du Grand Chelem devrait faire son retour sur les courts à la Laver Cup en septembre.
A ses côtés dimanche, sur le plus mythique des courts de tennis, se tenaient vingt-trois autres lauréats du plus prestigieux des tournois de tennis, de Stan Smith (vainqueur en 1972) à Novak Djokovic (en quête d'un 7e trophée), en passant par Stefan Edberg (1988, 1990), la détentrice du record de 24 titres du Grand Chelem Margaret Court (1963, 1965, 1970), Chris Evert (1974, 1976, 1981), John McEnroe (1981, 1983, 1984), Rod Laver (1961, 1962, 1968, 1969), Björn Borg (1976, 1977, 1978, 1979, 1980) ou encore Billie Jean King (1966, 1967, 1968, 1972, 1973, 1975).
Manquait notamment la détentrice du record de neuf titres à Wimbledon, l'Américaine d'origine tchécoslovaque Martina Navratilova.
"A 17 ans, j'ai joué mon tout premier match ici et comme on avait commencé tard, le match s'est étalé sur deux jours. C'était magique et merveilleux. Je savais que c'est là que je devais être", a commenté King.
"J'ai eu la chance de jouer beaucoup de matchs sur ce court, a rappelé Federer. Ça fait bizarre de me retrouver ici dans un autre rôle. Mais c'est génial d'être aux côtés de tant d'autres champions. Ce court m'a donné mes plus grandes victoires mais aussi mes plus grandes défaites. Mon plus grand moment a été mon entrée sur le court en 2001 à côté de Pete Sampras (qu'il avait battu en cinq sets en 8es de finale, NDLR)."
"C'est un honneur absolu et un privilège de me tenir aux côtés de légendes de notre sport, qui ont ouvert la route pour moi et de nombreuses générations. Je suis plus nerveux que quand je joue", a confié pour sa part Djokovic qui devait jouer son 8e de finale plus tard dans l'après-midi sur ce même court.
"Ma première image de tennis, c'est quand j'avais 4-5 ans et j'ai vu Pete Sampras gagner son quatrième Wimbledon. A partir de là, j'ai rêvé de jouer ici. Et le rêve s'est réalisé", a-t-il raconté.