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Une ambiance unique, des passages magiques, un vrai monument: 5 choses à savoir absolument sur le Tour des Flandres

On y est, c'est la semaine tant attendue. Dimanche, ce sera le Tour des Flandres, l’un des événements sportifs les plus attendus de l'année pour les fans de cyclisme. Du pavé, de la bière, de la souffrance, des cris dans les virages et des drapeaux partout: voici tout ce qu'il faut savoir sur cette célèbre course ! 

Le Tour des Flandres, c'est déjà ce dimanche. La course fait partie des monuments de la saison flandrienne. Certains grands coureurs en ont fait le grand objectif de leur saison et nombreux sont ceux qui rêvent d'ajouter leur nom à son palmarès. Mais pour bien comprendre tout cela, on fait le point sur les 5 grandes choses à savoir sur le fameux "Ronde". 

Un Monument… dans tous les sens du terme

Le Tour des Flandres fait partie des 5 “Monuments” du cyclisme mondial, aux côtés de Milan-San Remo, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Créé en 1913 par Karel Van Wijnendaele, le Ronde est rapidement devenu une épreuve de prestige… et de fierté flamande.

Le tout premier vainqueur fut Paul Deman. En 2023, l'inévitable Tadej Pogačar avait réussi à dompter les pavés flamands avec panache. Un Monument ne se gagne pas par hasard. Mathieu van der Poel avait lui brillé l'an dernier. La course a souvent souri aux Belges, qui l'ont emporté 69 fois soit... 56 fois de plus que les Néerlandais, deuxième nation à avoir le plus de vainqueurs dans la course. C'est dire !

Les pavés et des côtes redoutables

Le charme (et la cruauté) du Ronde, ce sont ses côtes courtes mais violentes, souvent pavées et redoutablement raides. Parmi elles, le Koppenberg (600m à 11,6 %, passages à 22 %), tellement glissant qu’il a été retiré du parcours en 2007 avant d’être réintégré par la suite. Mais aussi le Mur de Grammont en pavés, avec un virage final mythique à 20 %.

Citons aussi Le Vieux Quaremont et le Paterberg, jugés décisifs ces dernières années, avec plusieurs attaques fatales sur leurs flancs. Ces passages sont toujours synonyme de souffrance pour les coureurs. En 2011, Johan Vansummeren a dû mettre pied à terre dans le Koppenberg, comme une dizaine d’autres coureurs, pour vous donner un exemple parmi tant d'autres. 

Une ambiance unique

Imaginez des milliers de spectateurs collés aux barrières, des bières en main, des barbecues dans les jardins, et la radio qui hurle les écarts entre les groupes. Le Tour des Flandres, c’est une fête populaire totale, suivie par plus d’un million de spectateurs sur place.

Certains montent sur les arbres pour mieux voir, d’autres campent deux jours à l’avance au bord du Paterberg. Il n’y a rien de comparable dans le monde du cyclisme, sauf peut-être le final du Tour de France sur les Champs-Élysées.

Des duels, des chutes et des héros

Depuis sa création, le Ronde a sacré des légendes. Johan Museeuw, triple vainqueur, surnommé le "Lion des Flandres". Tom Boonen, immense star locale, vainqueur en 2005, 2006 et 2012. Fabian Cancellara, le Suisse qui a dynamité la course à trois reprises.

Et plus récemment, le duel Van Aert vs Van der Poel, notamment en 2020, où le Néerlandais a battu le Belge au sprint après un mano à mano épique de plus de 30 km. C’est aussi la course des coups de théâtre : en 2017, Philippe Gilbert s’impose en solitaire après 55 km d’échappée. Une folie.

Les femmes aussi ont leur Ronde… et elles cartonnent

Depuis 2004, le Tour des Flandres féminin est devenu un rendez-vous incontournable, avec des montées aussi dures, un public aussi passionné et des scénarios tout aussi haletants. Lotte Kopecky, la Belge du moment, l’a remporté deux années de suite (2022, 2023), et compte bien remettre ça. Avant elle, la Néerlandaise Annemiek van Vleuten ou l’Américaine Kristin Armstrong ont marqué l’épreuve.

Preuve de son importance : la course est diffusée en direct, les primes augmentent, et les spectateurs viennent aussi pour elles. 

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