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Un contre-la-montre à Nice comme dernière occasion de croiser le fer pour les ténors

Dimanche, le Tour de France se refermera avec une inhabituelle 21e et dernière étape: un contre-la-montre sur la Côte d'Azur plutôt que la traditionnelle procession jusqu'aux Champs-Élysées. Si un bouleversement en tête du classement général semble peu probable, les ténors se livreront néanmoins une âpre bataille pour remporter l'ultime médaille avant les podiums protocolaires.

Il n'y a plus eu de contre-la-montre en conclusion du Tour de France depuis 1989, et le mythique chrono qui avait consacré l'Américain Greg LeMond aux dépens de Laurent Fignon. Celui-ci s'était néanmoins déroulé sur les Champs-Élysées, comme cela a été le cas pour chaque dernière étape du Tour de France depuis l'année 1975. Cette année, les Jeux Olympiques ont donc bousculé les coutumes de la Grande Boucle.

D'après Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours de la 111e édition du Tour de France, l'étape de dimanche sera "difficile, avec plus de 650 m de dénivelé" sur un parcours de 33,7 kilomètres, de Monaco à Nice. "Il y aura de longues ascensions, et il faudra monter pendant plus de 8 kilomètres pour atteindre la Turbie (8,2 km à 5,7%). Il faudra enchaîner avec le col d'Eze, sur son côté le plus difficile (1,6 km à 8,8%). En fin de Tour, en troisième semaine avec autant de difficultés, seuls les leaders du classement général pourront s'imposer."

Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) figure inévitablement parmi les ultimes favoris à la victoire, lui qui a remporté le premier contre-la-montre de cette édition du Tour de France, lors de la 7e étape. Cependant, le maillot jaune Tadej Pogacar (UAE Emirates) et son dauphin Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) se sont déjà montrés friands de l'exercice chronométré, et ils n'avaient pas été totalement surclassés sur le parcours de Nuits-Saint-Georges à Gevrey-Chambertin, il y a un peu plus de deux semaines.

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