Accueil Sport Tous les Sports Cyclisme

Florian Vermeersch voit son titre de vice-champion du monde "un peu comme une victoire"

Pour la deuxième année consécutive, Florian Vermeersch a été sacré vice-champion du monde de gravel. Cette fois-ci à Louvain. Le Flandrien a dû s'incliner face au Néerlandais Mathieu van der Poel, mais dans sa réaction d'après-course, il a expliqué que cette médaille d'argent lui faisait du bien.

Vermeersch a souffert au travers des plus de 180 kilomètres à parcourir sur les chemins de gravel. "C'était une course extrêmement difficile. Dès le départ, le rythme était très élevé. Quand nous sommes arrivés sur le circuit local, nous n'étions déjà plus que dix à quinze coureurs. Je savais que je devais attaquer parmi les premiers, idéalement avec Mathieu ou un autre coureur."

Et c'est ainsi que Vermeersch s'est retrouvé en tête avec Van der Poel. Treize kilomètres avant l'arrivée, il a été distancé par le Néerlandais. "Tout s'est joué sur celui qui était le plus fort, et je pense que tout le monde a pu voir qui c'était. Je savais que j'allais être lâché si Mathieu accélérait. Le plus fort a gagné. Quand nous roulions ensemble en tête, on pouvait déjà le voir dans ses relais : ils étaient toujours un peu plus longs et un peu plus rapides. On espère toujours, bien sûr, mais j'ai rapidement compris que ce serait probablement pour la deuxième place au final."

Ce titre de vice-champion signifie cependant beaucoup pour Florian Vermeersch. Au début de la saison sur route, il s'était fracturé le fémur et avait été absent pendant cinq mois. "Terminer deuxième ici, ça fait vraiment du bien. C'est difficile à imaginer. Pour être honnête, cela ressemble même un peu à une victoire pour moi."

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a apppris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société