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Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) s'est retrouvé sous pression pour la première fois depuis le début du Giro, samedi, lors de la 8e étape. "Je ne vais pas me décourager et je vais essayer de reprendre du temps dans le contre-la-montre", a expliqué le champion du monde après avoir perdu 14 secondes.
Dans le final, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a attaqué en compagnie des Britanniques d'INEOS Grenadiers Geraint Thomas et Tao Geoghegan Hart. "Ce n'est pas tellement", a relativisé Evenepoel par rapport au temps concédé dans les interviews accordées aux télés après la course. "Il aurait été préférable de ne rien perdre, mais la vie continue. Espérons que c'était une moins bonne journée. Il n'y a pas de raison de paniquer."
Evenepoel, qui se remet encore de sa double chute de mercredi, n'a pas connu sa meilleure journée, a-t-il reconnu. "Je me sentais ok, mais mes jambes n'étaient pas trop fraiches. Je n'avais pas de super jambes. Elles n'étaient pas comme hier ou comme vers Lago Laceno. Quand ils ont augmenté le rythme sur l'ascension à 30 kilomètres de l'arrivée, j'ai commencé à sentir mes jambes. Mais nous arrivons déjà à la fin de la première semaine. La journée de repos de lundi sera la bienvenue."
Avant cela, Evenepoel aura l'occasion, dimanche, de creuser l'écart par rapport aux autres candidats à la victoire finale avec le contre-la-montre de 35 kilomètres. "Je ne vais pas me décourager de quelque manière que ce soit. J'espère avoir de meilleures jambes demain afin d'essayer de reprendre du temps sur les autres. Heureusement, j'ai encore 30 secondes (sur Roglic, ndlr). J'espère que je pourrai rajouter encore quelques secondes ou une minute demain."
