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Dominateur des classiques flandriennes avec ses succès à l'E3, au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix, Mathieu van der Poel tentera d'imposer sa loi sur les Ardennaises. Le Néerlandais commencera sa quête à domicile ce dimanche avec l'Amstel Gold Race, la seule course WorldTour aux Pays-Bas. Pour notre consultant, Kevin van Melsen, il est évidemment le grand favori. "Avec ce qu'il a montré ces dernières semaines et mois, je pense qu'il n'y a pas de surprises", explique-t-il.
Pour rappel, Van der Poel a remporté une fois l'Amstel, en 2019, après un retour fracassant dans le final. Il s'agissait alors de la plus grande victoire de sa carrière. Depuis, le petit-fils de Raymond Poulidor est entré dans une autre dimension pour devenir l'une des grandes stars du peloton. Malgré une forme éblouissante et le soutien du public, Van der Poel n'aura cependant pas la tâche facile le long des 253,6 km entre Maastricht et Valkenburg.
Avec ses 33 côtes, l'Amstel reste une course particulière, et l'arrivée désormais située 18 km après le mythique Cauberg rend le final un peu plus imprévisible. "Il y a pas mal de mobilier urbain, donc c’est pratiquement une course dangereuse. Elle est aussi très sinueuse avec des routes très étroites. La clé pour gagner, ce sera d’être en permanence à l’avant. À partir du moment où on se retrouve à l’arrière, c’est vraiment très compliqué", ajoute notre consultant.
Et parmi les équipes qui peuvent venir ennuyer le Néerlandais, Kevin van Melsen en a une précise en tête. "On a une équipe, pour moi, qui peut essayer de déstabiliser leur tactique, c'est l'équipe UAE, qui est présente avec pas mal de très bons coureurs et qui peuvent éventuellement jouer la victoire. Je pense que s'il y a bien une équipe qui peut déstabiliser Alpecin, ce sont eux. Il va sûrement falloir essayer d'isoler van der Poel assez tôt". À noter que UAE sera privée du tenant du titre, Tadej Pogacar.
Du côté des outsiders, ils seront nombreux selon notre consultant. "Il y a Pidcock, Skjelmose, Michael Matthews qui est passé près à chaque fois dans les Classiques ici. Donc je pense qu'il faudra compter avec lui, il va vite au sprint aussi donc il ne faudra pas l'oublier".
La course fera un bref passage par la Belgique avec l'ascension de Gemmenich, peu après les Trois Bornes, où se rencontrent les frontières néerlandaise, belge et allemande.
