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Redécouvert durant le confinement, le skateboard est même devenu une discipline olympique. Entre les trottinettes et les patins à roulettes, le skate continue, 60 ans après sa création, à séduire les plus jeunes. Mais attention, pour pouvoir en profiter, il est nécessaire de bien s'entraîner. "Ça demande beaucoup de travail et quelques chutes", concède un pratiquant dans un sourire. "Il faut en faire souvent pour qu'on réussisse", confirme un second.
Mais ce travail besogneux se fait avec plaisir. "Dès que j'ai commencé à savoir rouler, j'étais accro. J'en fais quasiment tous les jours", rapporte un autre jeune.
"Le risque de chute est toujours possible, mais ce n'est pas vraiment un sport dangereux. On va justement limiter la prise de risque en fonction de son niveau, de son habilité ou de l'encadrement proposé", rassure Antoine Ramet l'administrateur de l'ASBL "Skatoria".
Pour le prix, comptez 80 euros, "c'est le premier prix pour une bonne planche complète haut de gamme", nous conseille Yves Chao, propriétaire du plus vieux magasin de skateboard de Belgique.
Outre le sport, le skateboard peut également servir d'objet de décoration ou de collection. Les designs sont de plus en plus sophistiqués, certaines planches sont même des objets de collection.
Mais le skate, c'est avant tout une mentalité. Celle d'un esprit libre. Avec lui, les rues de la ville deviennent un terrain de jeu. "Ce qui est chouette avec le skate, c'est que dès qu'il y a du béton, on sait trouver comment s'amuser. On voit la ville autrement que les piétons. Quand il y a des marches, vous voyez des marches, mais moi, je me demande s'il y a moyen de sauter au-dessus", nous expliquent deux skateurs de Louvain-la-Neuve.
