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Qui de mieux que Tia Hellebaut pour préparer les Jeux Olympiques ? Médaillée d'or à la hauteur à Pékin en 2008, elle est devenue coach de Thomas Carmoy fin 2023. Depuis lors, ils ont bousculé les habitudes du Carolo, modifiant encore récemment de nombreux aspects techniques.
"C'est clair que ce n'est pas l'idéal dans une saison comme celle-ci. Mais il était nécessaire, dans l'intérêt de sa cheville, de modifier son élan et son impulsion", a expliqué l'Anversoise lundi au village olympique. "Pour Thomas, faire l'inverse de ce qu'il a fait depuis 10 ans, ce n'est pas facile. Mais tout se passe bien, surtout physiquement. Il est plus fort et plus rapide qu'avant. A l'entraînement, tout se met en place. On attend désormais que ce soit le cas en compétition."
Après un hiver compliqué en raison d'une blessure à la cheville, Carmoy a dû attendre avant de sauter sans douleurs. "Aux Mondiaux indoor à Glasgow, il était gêné par ses chevilles, encore fragiles."
Aux championnats d'Europe à Rome, en juin, il a terminé au pied du podium grâce à un saut à 2m26. "Nous étions contents mais les athlètes en veulent toujours plus. Je suis persuadée qu'il est capable de mieux."
Pour y parvenir, Hellebaut a pointé un point bien précis. "Il doit désormais parvenir à transformer sa vitesse horizontale en vitesse verticale. C'est la dernière étape, après la course d'élan et la distance avec la barre."
La coach, qui sent son poulain capable de battre son record personnel (2m29), se projette déjà vers l'avenir. "J'ai toujours dit que Paris arrivait un peu trop tôt, même s'il a déjà fait de gros progrès. Ici, il doit surtout s'amuser et profiter de se sentir en bonne forme. Il doit être content de son travail, il est prêt à faire de bonnes choses."
