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Les Belgian Cats vont tenter de décrocher l'un des dix tickets mis en jeu de jeudi à dimanche dans quatre tournois de qualification en basket féminin pour les Jeux Olympiques de Paris, dont un se déroule à Anvers. Ces tournois rassemblent 16 nations dont, paradoxalement, les États-Unis et la France, déjà qualifiés.
Sopron, en Hongrie, Xi'An en Chine et Belem au Brésil, sont les trois autres points de rendez-vous avant Lille d'abord cet été pour les phases de poule et Paris ensuite à partir des quarts de finale.
Pour la Belgique, la mission est simple, sur papier du moins: laisser au minimum le Nigeria ou le Sénégal derrière pour décrocher une qualification pour un 8e grand rendez-vous de suite (avec 4 Euros et 2 Coupes du monde) et pour la seconde fois une place aux Jeux. Les Belges avaient conquis à Ostende, chez elles déjà, en février 2020, un ticket pour les JO de Tokyo, postposés d'un an à cause de la pandémie, une première historique.
Emma Meesseman et ses coéquipières avaient terminé à la 7e place dans la capitale nipponne, mais à l'issue d'une douloureuse élimination en quarts contre le Japon, vice-champion olympique. Depuis, la Belgique a continué à écrire son histoire, devenant, pour la première fois, championne d'Europe en juin à Ljubljana.
Il y a aura ici deux fois plus de monde qu'à Ostende dans un Sportpaleis complet (13.700 spectateurs) pour le duel d'ouverture face aux États-Unis jeudi (20h45), championnes du monde et qui viseront à Paris un 8e titre olympique consécutif.
La mission sur le terrain ne s'annonce cependant pas aisée du tout pour les joueuses de Rachid Meziane, privé de Kyara Linskens (entorse), l'un de ses fers de lance dans la raquette. Les trois adversaires présentent des profils très athlétiques et au jeu pour le moins physique.
Les Belgian Cats affronteront ensuite les finalistes du championnat d'Afrique. Le Sénégal d'abord vendredi (20h45) puis le Nigeria dimanche (16h45), champion d'Afrique pour la 4e fois de suite, avec un nouveau coach, l'ancienne joueuse Rena Wakama, 32 ans. Les Sénégalaises ont aussi un nouveau jeune mentor, l'Espagnol de 33 ans, Alberto Antuña. Tous deux visent une 3e participation olympique.