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L'ancien champion du monde WBA des lourds-légers (entre 79,378 et 90,718 kg) Ryad Merhy, 31 ans, a très brillamment remporté la 32e victoire de sa carrière, la première chez les lourds, en dominant aux points (96-94) le Français Tony Yoka, 31 ans également, champion olympique à Rio de Janeiro en 2016.
Le palmarès de Merhy, dont on sait qu'il vise la ceinture WBC mondiale des bridgerweight (entre 90,718 et 101,605 kg), la catégorie intermédiaire entre les lourds-légers et les lourds, comprend désormais 32 victoires, dont 26 par k.o, et 2 défaites. Yoka a lui subi sa troisième défaite consécutive à Paris.
Il a ainsi très sérieusement compromis la suite de sa carrière. "Merhy est très fort, et c'est d'ailleurs pour cela qu'on l'avait choisi", a-t-il commenté après avoir entendu le verdict. "Je ne suis pas forcément d'accord avec le pointage, mais c'est la boxe. Je ne comprends pas..."
Merhy, dont c'est assurément la plus belle victoire de sa carrière, la plus retentissante, en tout cas, l'a largement méritée pour l'agressivité dont il n'a pas toujours fait preuve par le passé. Ce qui lui a permis d'avoir le plus souvent le dessus face à un adversaire décontenancé et surpris.
"Je peux pourtant boxer encore mieux que ça", a pour sa part avoué le Bruxellois, qui a remercié les nombreux supporters belges ayant fait le déplacement jusque dans le temple du tennis parisien, où règne généralement Rafael Nadal. "J'ai eu un peu de mal à trouver le rythme au début. Merci aussi à Yoka..."
On savait d'une façon générale, que l'ex-champion olympique et son clan sous-estimaient l'ancien lourd-léger Ryad Merhy, dont c'était l'un des atouts, mais certainement pas l'unique raison de la magnifique victoire conquise avec panache samedi à Paris. Le seul regret c'est qu'il n'y avait pas de titre en jeu...
