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Discipline qui mêle grâce et technique par excellence, la gymnastique demande une rigueur et une concentration sans failles. Maxime Gentges, vice-champion d'Europe au cheval d'arçons, est bien conscient de l'exigence demandée par ce sport. À tel point que son cheval d'arçons n'a plus de secrets pour lui. "Chaque détail a son importance. (...) Chaque cheval d'arçons à sa propre spécificité", explique-t-il.
Avec près de 6 heures d'entraînement par jour, le gymnaste de 28 ans a peu de temps pour se distraire. Ce sport exige une très grande discipline au quotidien, surtout au niveau physique. "Dans la nutrition, tout doit être millimétré. Moi, quand je fais un kilo de plus, mes poignets le sentent directement", témoigne Maxime.
Un frère, mais pas que
Pour l'encadrer au mieux chaque jour, son frère Gilles assure le rôle d'entraîneur. "J'ai toujours beaucoup respecté mon frère, je l'ai toujours protégé", explique-t-il. Cependant, il doit parfois se montrer exigeant et sévère durant les séances d'entraînements. "Il faut le pousser dans ses derniers retranchements, et donc il faut savoir prendre une autre casquette à ce moment-là", précise Gilles.
Au-delà de son aspect où la force et la puissance sont prédominantes, la gymnastique est devenue aujourd'hui plus artistique. "C'est quelque chose que j'aime beaucoup : le fait de faire en sorte que ça ait l'air simple alors que ce sont des heures et des heures d'entraînement", raconte Maxime.
Le corps comme moyen d'expression
Ce côté artistique, Maellyse le développe et perfectionne au sol. Et selon elle, ce sport permet de trouver de nouvelles façons d'exprimer des choses. "On ne peut pas s'exprimer avec la parole, donc on doit montrer quelque chose avec notre corps et nos émotions sur le visage", explique-t-elle.
Âgée de 22 ans, cette Bruxelloise s'entraîne à Gand au sein de la structure flamande de gymnastique. Elle côtoie depuis plusieurs années Nina Derwale, championne olympique. L'avantage majeur de cette collaboration ? Les deux sportives peuvent se soutenir mutuellement. Une chose est certaine, elle reste une source d'inspiration pour de nombreuses jeunes filles, comme en atteste le nombre d'affiliations enregistrées, surtout dans le nord du pays.
À Anvers, les championnats du monde serviront aussi et surtout de compétition qualificative pour les JO de Paris 2024.