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Prises époustouflantes et chutes théâtrales: Antonio "Le Gigolo" enseigne le catch à Charleroi

Charleroi abrite une école professionnelle de catch, cette discipline un peu hybride entre sport et spectacle. Cette école de passionnés existe depuis 10 ans. "C'est un sport-spectacle. On a toutes les figures très sportives, un entraînement très sportif et on a le côté un peu plus théâtral qui nous permet de jouer avec le public et de faire participer le public", nous explique Antonio Giliotta, coach de catch. 

À l'école de Charleroi, qu'importe l'âge, tous partagent le même ring. Parmi les objectifs : le contrôle de ses gestes, une véritable passion. "Je regardais le catch à la télé et je me suis dit 'Pourquoi je n'en ferai pas ?' Alors j'ai commencé, et depuis ça me plaît", confie Luca, 11 ans. 

On ne se frappe pas réellement

Depuis de nombreuses années, Antonio prépare les amateurs et les professionnels. Il leur apprend les gestes, mais surtout la mise en scène et le jeu avec le public. Le vainqueur est-il toujours connu à l'avance ? "À la base, on sait toujours qui va gagner et qui va perdre. Ça permet d'avoir un point de départ et un point d'arrivée. Mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c'est qu'il y a un certain temps pour préparer le match et tout n'est pas calculé en permanence à l'avance. On laisse une grande place à l'improvisation et à la création", souligne Sacha. 

Ici, pas question de parler d'adversaires. "On ne se frappe pas réellement, on est des partenaires. Et on s'entraide à effectuer nos mouvements correctement en sécurité", souligne Antonio. En Belgique, on compte une petite dizaine de fédérations qui sont réparties dans le nord et le sud du pays. Elles réunissent une centaine de catcheurs.

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