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Mondial 2018: le sélectionneur de l'Argentine révèle la composition de son équipe 24h avant son match contre l'Islande

Trois défaites consécutives en finale cela suffit. Lionel Messi et les Albicelestes veulent enfin rentrer en Argentine avec un trophée. Battus par l'Allemagne, il y a quatre à Rio, et en finale de la Copa America en 2015 et 2016 par le Chili, ils n'ont pas rassuré en qualifications et même inquiété en amical après un naufrage (sans Messi) face à l'Espagne (défaite 6-1). En dépit de la présence d'un génie du ballon rond, l'Argentine éprouve du mal à marquer des buts. Samedi à Moscou à partir de 15h00, on pourra juger de ses progrès dans ce domaine face à l'Islande.

Le sélectionneur de l'Argentine Jorge Sampaoli a révélé vendredi en conférence de presse la composition de départ, sans surprise, qu'il entend opposer à l'Islande samedi pour son premier match de la Coupe du Monde 2018 (groupe D).

"L'équipe qui va débuter a été décidée", a expliqué Sampaoli avant d'égrener les noms de Caballero, Salvio, Otamendi, Rojo, Tagliafico, Mascherano, Biglia, Mesa, Messi, Di Maria et Agüero, soit une sélection sans surprise par rapport à celle qui avait été annoncée dans la presse argentine les jours précédents.

"L'équipe est très forte, homogène, nous sommes prêts, nous avons eu pendant un mois l'opportunité de nous renforcer ensemble et je pense que l'Argentine va être convaincue et va montrer qu'elle est l'une des meilleures équipes du monde", a exposé Sampaoli.

Alors que des critiques ont émergé ces derniers jours sur son choix de titulariser deux milieux défensifs rugueux, Javier Mascherano et Lucas Biglia, il a expliqué que les deux joueurs avaient "les qualités techniques pour créer des occasions".

"J'espère que cette option va fonctionner", a encore dit Sampaoli, connu pour son football offensif avec le Chili mais qui "doit s'adapter à l'équipe".

A un journaliste qui lui demandait s'il donnait son onze de départ parce qu'il n'avait pas peur de l'Islande, il a répondu qu'il travaillait avec cette option depuis plusieurs jours et "ne pensai(t) pas nécessairement qu'il faille cacher cette information". Et prévenu que l'Islande "serait très difficile à affronter" et qu'il serait "difficile de créer des occasions face à elle".

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