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Le tribunal de commerce de Madrid a rendu une décision à propos du litige opposant la Super Ligue à la FIFA et l'UEFA, lundi. D'après lui, les deux fédérations internationale et européenne de football ont "abusé de leur position dominante" et doivent "cesser leur comportement anticoncurrentiel" basé sur "des restrictions injustifiées et disproportionnées".
La European Superleague Company, société montée afin de bâtir la Super Ligue, avait saisi le tribunal de commerce de Madrid en Espagne d'une action contre la FIFA et l'UEFA. La Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) avait ensuite été interrogée par ledit tribunal, qui avait des doutes quant à la position de monopole de la FIFA et de l'UEFA sur le marché des compétitions footballistiques et l'exploitation des droits médiatiques, jugée contraire au droit de l'Union européenne par la European Superleague Company.
En décembre dernier, la CJUE avait prononcé un arrêt selon lequel le veto des fédérations internationale et européenne de football sur l'organisation des compétitions comme la Super Ligue ne respectait pas le droit européen car elles étaient "contraires au droit de la concurrence et à la libre prestation des services".
Dans la foulée, le promoteur de la Super Ligue A22 SPorts avait organisé une conférence presse célébrant ce qu'il considérait comme une victoire. Le CEO Bernd Reichart y avait présenté une nouvelle proposition de compétition à 64 clubs, compatible avec les ligues domestiques. Aucun nom de club n'avait cependant été cité, et les "potentiels investisseurs" étaient toujours recherchés. La FIFA, l'UEFA et différents acteurs du football mondial ne s'étaient pas particulièrement ému de la décision de la CJUE.
Pour Javier Tebas, président de La Liga, le jugement du tribunal espagnol de lundi "n'est pas définitif et n'apporte rien de nouveau", a-t-il écrit sur X. "Il ne valide pas la Super Ligue", s'est-il défendu.
