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La Juventus est à nouveau dans le viseur de la justice italienne, selon la Gazzetta dello Sport. Le club turinois fait l'objet d'une enquête du Parquet de Turin, qui veut faire toute la lumière sur la situation économique du club, qui est suspecté d'avoir truqué ses comptes entre 2018 et 2022. Le journal italien a dévoilé le résultat d'une enquête préliminaire qui inquiète.
On y découvre que la Juventus aurait mené plusieurs opérations financières fictives pour améliorer sa situation comptable de manière artificielle. Citons d'abord des transferts surévalués, sans prise en compte des valeurs du marché, comme celui de Pjanic contre 60 millions d'euros pour boucler l'arrivée d'Arthur contre 72 millions d'euros. Mais le club aurait aussi et surtout payer des agents pour des opérations qui ne se sont en fait jamais bouclées. L'intérêt ? Y gagner sur la TVA à la fin de l'année fiscale.
Selon la Parquet, rien que pour l'an 2018, les pertes annoncées de 39 millions seraient en réalité plus proches des 85 millions d'euros. L'année s'était terminée en boni de 31 millions d'euros, selon le club, mais la justice estime qu'elle était en réalité en chute libre, avec 14 millions d'euros de perdus. Le président du club, Andrea Agnelli, et Pavel Nedved, le directeur, ainsi que 14 autres membres du club sont désormais visés par la justice.
