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Ligue 1: le Paris SG et la MNM à la recherche du "plaisir"

Le Paris Saint-Germain poursuit contre Troyes, samedi (17h00) en Ligue 1, sa quête du "plaisir" et du système parfait, avec certes des déséquilibres mais d'intéressantes connexions entre ses trois génies Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé.

Éblouissante contre le Maccabi Haïfa (7-2), mardi en Ligue des champions, la "MNM" Messi-Neymar-Mbappé peut-elle enchaîner un nouveau récital ? Pour y parvenir, Christophe Galtier met en avant "le plaisir" de ses "trois joueurs fantastiques".

Il faut aussi penser à ménager les organismes des stars, qui jouent tous les trois jours, et veulent garder du jus pour la Coupe du monde, qui commence le 20 novembre.

Mais "quand il y a cette dynamique-là, on ne la casse pas, on l'entretien", explique l'entraîneur.

"On a marqué 50 buts, ils en ont marqué 40 (à eux trois, NDLR), je ne vais pas vous parler de fatigue", enchaîne le coach.

Et puis "il y a la réalité du match, on a l'obligation de l'emporter contre Troyes, c'est comme ça". Alors la rotation, on verra "sur la durée du match, comment il évolue, si on peut faire participer d'autres joueurs. Bon, je viens de vous donner la +compo+..." sourit Galtier.

- "Ca coinçait dans l'autre système" -

Contre Haïfa, "j'ai vu les joueurs prendre énormément de plaisir dans leurs relations techniques, à rechercher des connexions. C'est très important qu'ils prennent du plaisir, il faut que ça continue", insiste l'entraîneur.

Les trois stars ont presque signé un doublé chacune. "Ney" n'a marqué "qu'un" but, mais il a provoqué celui contre son camp du Maccabi.

Le technicien poursuit sa recherche tactique avec son staff, et insiste sur le fait que le 3-4-3, utilisé en début de saison, n'est pas enterré.

Mais "ça coinçait dans l'autre système", constate-t-il, préférant une défense à quatre et un système oscillant entre le 4-3-3 et un 4-4-2 avec un milieu en losange et "Leo (Messi) ou +Ney+ dans le cœur de jeu".

Il a changé "à la suite de matches moyens des dernières semaines", cherchant "plus de densité dans le cœur du jeu" avec trois milieux, plus Neymar ou Messi en N.10.

- "Dans leur meilleure zone" -

Mais le but final reste de "toujours permettre que nos trois offensifs soient dans leur meilleure zone, leur meilleure disposition, leur meilleure animation".

Galtier a aussi glissé une critique contre son équipe: "Il faut surtout qu'on corrige nos retours de vestiaires", plus facile à entendre quelques jours après une large victoire contre le Maccabi.

Haïfa a réduit le score à 4-2 sur un temps de déconcentration de l'arrière-garde parisienne et s'est procuré quelques occasions dans la foulée, avant que la MNM ne redonne le large au PSG.

Le trio stellaire remet donc sur le métier son ouvrage, avant d'aller chercher la première place de son groupe de Ligue des champions à Turin, mercredi.

L'Estac n'a pas le même pedigree que la Juventus, mais Galtier complimente la travail de l'entraîneur troyen, Bruno Irles. "Il met en application ce qu'il disait sur les plateaux télé, il a une vraie volonté de jeu, de construire en partant de très bas, son équipe est agréable à voir jouer", prévient "Galette".

"Nous arrivons d'une très grande performance, mais on doit maintenir une exigence, on doit s'interdire tout relâchement, on a l'obligation toujours de gagner. Les victoires appellent les victoires mais les performances doivent appeler les performances", insiste Galtier.

Troyes n'a plus battu le PSG depuis 21 ans. Mauricio Pochettino, l'ex-entraîneur parisien, était en défense centrale et un ancien du club avait marqué le seul but du match, Patrice Loko.

Meilleur souvenir: en 2016, le PSG a remporté dans l'Aube son quatrième titre consécutif en atomisant l'Estac 9-0, avec un quadruplé de Zlatan Ibrahimovic. C'est ce panache que Galtier et la MNM recherchent.

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