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La capitaine de l'équipe de France féminine Wendie Renard a assuré mardi qu'il n'y avait "pas de tensions" dans le vestiaire autour du retour de Kheira Hamraoui, qui entretient des relations froides avec certaines coéquipières.
"Il n'y a pas de tensions. Cela fait un moment qu'elle n'était pas dans le groupe mais aujourd'hui, elle est sélectionnée et il n'y a pas de problèmes", a soutenu la défenseure lyonnaise en conférence de presse à Changé, au nord de Laval, à la veille de France-Danemark en ouverture du Tournoi de France, une épreuve amicale.
Rappelée par la sélectionneuse Corinne Diacre après un an d'absence chez les Bleues, Hamraoui (33 ans) a progressivement retrouvé du temps de jeu au Paris SG ces derniers mois.
Mais l'agression dont elle a été victime en novembre 2021, aux circonstances troubles, a fait des vagues jusque dans le vestiaire du PSG, où évoluait à l'époque sa partenaire Aminata Diallo, présente le soir de l'agression, suspectée de l'avoir commanditée et mise en examen en septembre.
Plus d'un an après les faits, les relations de Hamraoui avec certaines coéquipières, comme Kadidiatou Diani, Marie-Antoinette Katoto (actuellement blessée) ou encore Sandy Baltimore, restent glaciales.
"Moi, je ne rentre pas personnellement dans les problèmes et je n'ai pas à commenter ce qu'il se passe", a dédramatisé mardi Wendie Renard, interrogée sur son rôle de capitaine pour apaiser de possibles tensions, à cinq mois du Mondial féminin (20 juillet - 20 août). "Le plus important c'est qu'elle donne le meilleur sur le terrain. C'est une joueuse expérimentée qui peut apporter toutes ses qualités. Je reste là-dessus".
