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Dans "Natacha (presque) hôtesse de l’air", Camille Lou prête ses traits à une icône de la BD. Un rôle qui prête à sourire quand on découvre que l’actrice est elle-même terrifiée à l’idée de monter dans un avion.
Elle grimpe dans un cockpit, effectue des cascades et rêve de prendre son envol… à l’écran. Dans la vraie vie, c’est une autre affaire. Camille Lou, à l’affiche de la comédie "Natacha (presque) hôtesse de l’air", a confié avec humour qu’elle souffre d’une phobie de l’avion. Un paradoxe étonnant, voire cocasse, quand on sait que son personnage rêve justement de devenir hôtesse.
Si l’ironie de la situation amuse, l’actrice y voit aussi une forme de thérapie involontaire : "Mais ça a beaucoup changé avec le temps, et je pense que Natacha m’a fait quelque chose. Depuis le tournage, j’ai pris pas mal l’avion et j’étais beaucoup plus apaisée".
Le tournage du film, véritable hommage coloré et décalé à la bande dessinée créée par Walthéry, l’a conduite à se confronter à cette peur. Sans pour autant la faire disparaître complètement : "Je vous assure que la dernière fois que je suis rentrée dans l’avion, j’ai eu très peur. Heureusement que le film n’était pas encore sorti, sinon, si on me demande de faire une annonce à bord… là, je panique !"
Une hôtesse pas comme les autres
Dans le film réalisé par Noémie Saglio, Camille Lou incarne une Natacha encore en devenir, une jeune femme pleine d’ambition dans les années 60, bien décidée à devenir hôtesse de l’air malgré les diktats d’un monde très codifié. Avec humour et énergie, elle déjoue les clichés et les attentes. Un rôle engagé et drôle, dans lequel l’actrice s’est totalement investie, jusque dans les scènes d’action : "J’adore les cascades. C’est un vrai film d’aventures".
Au-delà du comique de situation, le film délivre un message plus profond sur la confiance en soi et la lutte contre les injonctions sociales. Un thème qui résonne particulièrement chez Camille Lou : "On essaie de réaliser nos rêves, et on nous dit non, c’est pas fait pour toi. Mais les cases n’existent que dans leur tête, pas dans les nôtres".