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Le prince Andrew fait face à de nouvelles accusations. Le groupe anti-monarchie Republic a déposé une plainte auprès de la police britannique, l’accusant d’avoir utilisé un faux nom pour enregistrer une entreprise. Une affaire qui s’ajoute aux nombreuses polémiques entourant le duc d’York.
Selon le quotidien The Telegraph, le prince Andrew aurait enregistré une société sous le nom de "Andrew Iverness" il y a une vingtaine d’années. Ce pseudonyme, qui reprend son titre de comte d’Iverness, aurait également été utilisé pour créer quatre autres entreprises, dont un fonds d’investissement privé en 2019. Ces informations ont été déposées auprès de Companies House, l’organisme officiel en charge de l’enregistrement des entreprises au Royaume-Uni.
Graham Smith, directeur de Republic, a porté plainte lundi au commissariat de Londres. Il accuse le duc d’York d’avoir enfreint les règles en fournissant des informations trompeuses. "Les membres de la famille royale semblent croire qu’ils peuvent agir en toute impunité", a déclaré M. Smith. Il a également souligné l’importance de cette affaire dans le contexte d’une lutte accrue contre la fraude : "Cela peut sembler anodin, mais le Royaume-Uni est confronté à une fraude grave".
Une plainte qui embarrasse la monarchie
La police britannique a confirmé avoir reçu la plainte. "Nous examinons actuellement si des actions supplémentaires doivent être entreprises", a indiqué un porte-parole. Pour l’instant, aucune enquête officielle n’a été ouverte.
Le pseudonyme "Andrew Iverness" ne serait pas un choix anodin. En 1986, la reine Elizabeth II avait conféré au prince Andrew le titre de comte d’Iverness, en lien avec ses fonctions royales. Cependant, ce détail pourrait compliquer davantage l’affaire en donnant une dimension symbolique à l’utilisation de ce nom.
Une réputation déjà fragilisée
Cette affaire s’ajoute aux nombreux scandales ayant terni l’image du prince Andrew. Il a été accusé par le passé d’agressions sexuelles sur mineure et de liens avec des personnalités controversées, comme Jeffrey Epstein. Plus récemment, des accusations concernant une collaboration avec un espion chinois ont également fait surface.
Bien que le duc d’York n’occupe plus de fonctions officielles au sein de la famille royale, ces polémiques continuent de nuire à la monarchie britannique. Republic, le groupe à l’origine de la plainte, a d’ailleurs insisté sur l’importance d’un traitement impartial. "Nous attendons de la police qu’elle traite cette affaire sans crainte ni favoritisme", a affirmé Graham Smith.
