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L’attaché de presse de Passi a fait un bond en lisant un article paru dans "Le Parisien". En titre on retrouve les mots "meurtre" et "prison", deux mots lourds de sens qui font l'objet d'un droit de réponse.
Dans son nouveau livre autobiographique, Passi est revenu sur un passé sombre qui a marqué sa vie : un meurtre dont il a été complice dans les années 90. « Il y avait beaucoup d'armes en banlieue: Quand on était dans une bagarre, on était armés. On s'est rendu compte de cela quand quelqu'un est tombé devant nous. Là, on n'était plus dans le jeu », a-t-il déclaré. Il a écopé d’une peine de six mois de prison pour cette affaire.
Mais là où le bât blesse c'est que l'article est titré avec deux mots lourds de sens : "meurtre" et "prison" qui peuvent porter atteinte à l’image de l’artiste. Un titre qui a fait sortir de ses gonds l’attaché de presse de Passi et qui a demandé un droit de réponse dont voici quelques extraits.
"Suite à l’article paru ce 20 mars 2013 dans Le Parisien, à l’occasion de la sortie du livre Explications de textes de notre artiste Passi (éditions fetjaine / la Martinière) nous souhaitions apporter notre droit de réponse. Le sous-titre de l’Article présente des mots associés, fort en sens (meurtre et prison) qui sortis du contexte dénigrent, et nuisent à l’image de notre artiste (…)
(…)Ne passons pas sous silence 20 années de carrière de travail acharné, 20 années passées à offrir des tubes magistraux “je zappe et je mate”, “laisse parler les gens”, “Bisso Na bisso” succès planétaire salué par Nelson Mandela et Mickael Jackson en personne, “le temps passe” avec Johnny Hallyday et “Face à la mer” avec Calogero ... 20 Années passées au service de la plume et de l’image, mais aussi de projets humains jetant un véritable pont entre la France et L’ Afrique, entre l’opinion publique et la banlieue... 20 années où Passi a su montrer qu’il était au-dessus de tout soupçon : un des acteurs principaux de notre culture musicale française."
