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Mort du fils de Lio: "Il ne s’est pas suicidé", affirme son père dans une lettre bouleversante

Après la mort tragique de Diego, 21 ans, fils cadet de la chanteuse Lio, son père Jean-Pierre Bellay a pris la parole dans une lettre adressée à la presse. Il y livre un témoignage poignant, dans lequel il revient sur les circonstances du drame et dénonce certaines idées reçues.

Le 2 mars dernier, Diego, le plus jeune des six enfants de la chanteuse Lio, mettait fin à ses jours par immolation près de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Un acte brutal, incompréhensible, sur lequel une enquête a été ouverte afin d’en comprendre les circonstances précises.

Depuis, peu d’informations avaient filtré sur l’état d’esprit du jeune homme ou sur les événements qui ont précédé sa mort. C’est désormais son père, Jean-Pierre Bellay, qui prend la parole dans une lettre adressée à Paris Match, avec le souci de rétablir certaines vérités et d’honorer la mémoire de son fils.

Le monstre a pris le dessus dans sa tête

Dans ce texte, le père de Diego raconte que son fils est tombé malade en janvier 2025, alors qu’il se trouvait en Thaïlande. Il évoque une "bouffée psychotique délirante", probablement déclenchée par l’absorption de drogues, selon les propres mots de Diego. Il le rapatrie alors à Bruxelles, où il vivait avec lui. Jusqu’alors, Diego n’avait jamais présenté de troubles psychiatriques connus.

Jean-Pierre Bellay refuse catégoriquement de parler de suicide au sens strict. Il estime que son fils a été emporté par une crise psychique : "Diego ne s’est pas suicidé mais, lors d’une crise à Paris, s’est échappé et le monstre a pris le dessus dans sa tête pour l’assassiner. Diego n’a jamais eu de pulsion suicidaire. Bien au contraire, il avait une multitude de projets en cours auxquels il tenait beaucoup".

C’était un vrai génie

Le père dresse le portrait d’un jeune homme passionné, intelligent et créatif. Étudiant brillant à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Diego travaillait sur une startup technologique qu’il espérait porteuse de changements positifs. Il avait aussi une fibre artistique marquée, pratiquait la musique, et avait choisi de prendre une année sabbatique pour créer, voyager, et entreprendre.

"C’était un vrai génie (pas un simple HP comme trop de parents qualifient leur enfant aujourd’hui)", écrit-il. Il partage également les mots d’un ancien professeur de philosophie, qui se souvient de Diego comme "une étoile particulièrement lumineuse au sein d’une constellation", doué d’un esprit libre, métaphysique, et profondément humain.

Rétablir la vérité

Dans sa lettre, Jean-Pierre Bellay tient aussi à réfuter certaines rumeurs relayées dans la presse ou sur les réseaux sociaux, notamment autour de son rôle de père. Il affirme avoir toujours été présent : "Vanda (le vrai prénom de Lio) et moi, nous nous sommes toujours occupés de notre fils ensemble. Il est temps de cesser cette rumeur de père absent".

Il souligne également que le suivi psychologique de son fils était réel et régulier, que son médecin traitant ne lui avait jamais signalé de pathologie psychiatrique préoccupante, et que rien ne laissait présager une telle fin.

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